

Je suis originaire du sud du Cambodge, de la région de Kampot,. J’ai une histoire très riche qui remonte au XIIIe siècle, et on retrouve ma trace dans les écrits d’un diplomate chinois Zhou Daguant à propos des coutumes du Cambodge.
Mon premier essor a eu lieu lors de la guerre d’Aceh (1873 – 1907) qui opposa le sultanat du nord de Sumatra au royaume de Hollande. Le Sultan décida de faire brûler les poivrières, ce qui eut pour conséquence de déplacer le marché du poivre au Cambodge, et plus particulièrement à Kampot.
Je suis issu de la lignée des piper negrum comme le poivre de Malabar ou le poivre de Sarawak. Je peux être vert, noir, rouge ou blanc en fonction de ma maturité au moment de la cueillette et de la manière dont mes grains sont préparés (séchage, trempage, etc.).
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Une Question ?
Comme le poivre de Penja, je suis considéré comme l’un des meilleurs poivres du monde.
Dans ma région nous sommes deux poivres à avoir une excellente réputation, l’autre est le poivre long rouge de Kampot, même si ce dernier pousse, en fait, dans une province limitrophe.
Comme je le disais plus haut, je peux être :
Je vous ai déjà parlé de ma généalogie et de ma place dans l’histoire. Il faut quand même savoir que je suis un rescapé. En effet, quand les Khmers rouges ont pris le pouvoir en 1975, ils ont décidé de détruire toutes les poivrières, de chasser les cultivateurs et de privilégier la culture du riz ou l’abandon pur et simple des champs. En 1979, quelques paysans résistants ont décidé de reprendre ma culture qui peu à peu s’est étendue, de nouveau, à toute la région de Kampot.
Nous avons détaillé, plus haut, les tonalités qui sont les miennes, en fonction de ma maturité. Ce qu’il faut en retenir c’est l’association des arômes de fruits comme la poire et la pomme avec celle de l’eucalyptus. C’est ce qui donne cette longueur en bouche appréciée par de nombreux palais.
Un conseil qui s’applique à presque tous les poivres, je ne supporte pas la chaleur, donc utilisez-moi en fin de cuisson. Trop cuit, je deviens amer et pas très agréable en bouche.
Sinon, vous pouvez m’utiliser pour relever tous vos plats. Le mieux c’est d’essayer.
Je peux juste vous aiguiller un peu :
Voici une recette de soupe délicieuse au potimarron, au pâtisson et au poivre de Kampot.
Préparation : 10 min/cuisson : 30 min
Ingrédients pour 4 personnes
Préparation
Lavez le potimarron et le pâtisson, mettez-les entiers dans le panier d’un cuit-vapeur (cuisson 30 min) ou d’un autocuiseur (cuisson 15 min). Si le panier est trop petit, cuisez-les en deux fois.
Les laisser refroidir
Épluchez les pommes de terre, les couper en gros morceaux puis les mettre avec le cube de bouillon, dans une casserole remplie d’un demi-litre d’eau. Portez à ébullition et cuire 20 min.
Épluchez potimarron et pâtisson, les couper en 4 et retirer les graines.
Mettez le tout avec les pommes de terres et le bouillon de cuisson dans le bol du mixeur et mixez finement.
Ajoutez le beurre en petits morceaux (un trait de lait de coco c’est également délicieux), salez et trois tours de moulin de poivre de Kampot.
C’est prêt !
Aujourd’hui, pour obtenir du poivre blanc, on me débarrasse du péricarpe (l’écorce et la pulpe de ma baie) en me plongeant dans de l’eau. Avant c’était les oiseaux et les chauves-souris, qui raffolaient de mes baies rouges, qui s’en chargeaient. On récoltait ensuite mes graines dans leurs excréments. Certains continuent, ici, à Kampot de me récolter ainsi. Ce qui donne le poivre des oiseaux, le vrai, dit poivre « Birdy ». Certainement le poivre le plus rare et le plus cher du monde.
Fiche technique
Basé sur 80
avis
Ok
Pour moi il fait la différence d'avec les autres, non pas que les autres soient mauvais non, simplement un goût plus "fruité" que piquant qui parfume.
J'adore tout simplement
Comme le rouge, parfait.
Très bien aussi
Produit de qualité, excellent poivre
Un poivre très parfumé que j'utilise souvent!
Correct
Bio ou pas ? Non précisé
Ce poivre est vraiment trop bon, parfume très bien les plats
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