

Vente de Poivre ou baie de Tasmanie au poids, en sachet refermable. La baie de Tasmanie, aussi rare qu'incroyable, s'accordera parfaitement avec une poêlée de légume, une côte de boeuf ou un gigot d'agneau.
Je suis avec le diable qui, tout comme moi, porte son nom, originaire de Tasmanie, une île qui se situe au sud-est du continent australien. C’est, avec la rareté, les deux seuls points communs que nous avons ensemble d’ailleurs. En effet, même si Taz, sa caricature en dessin animé, fait de lui une boule de poils hirsute et surexcitée… pour ma part, il n’y a qu’une chose que je saurai vous exciter : vos papilles.
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Une Question ?
Je pousse à l’état sauvage sur un arbuste qui peut atteindre les 4 mètres de hauteur. Les feuilles sont oblongues, rétrécies à chaque extrémité et font de 5 à 7 cm. Elles sont coriaces et d’un vert profond, ce qui offre un joli contraste avec les bouquets de fleurs blanches qui apparaissent, dès le mois d’avril. Si l’on ajoute l’écorce de couleur rouge, on peut comprendre l’intérêt que suscite cet arbuste auprès des amoureux des plantes ornementales, même ici en Europe.
En tant que baie, je suis toute fripée quand j’arrive à maturité, de couleur noir-marron et je fais un demi-centimètre de diamètre.
En l’absence de réelle mise en culture, ma production est de 5 tonnes par an, ce qui fait de moi une épice très rare et donc assez chère.
C’est Robert Brown, un chirurgien, botaniste et explorateur anglais, qui découvrit mon arbuste, et qui en tomba amoureux. Il décida de le ramener en Angleterre en 1805.
Il est possible que ce dernier n’ait pas vu de fruits sur les branches des arbustes qu’il a rencontrés. En effet, ces derniers sont, ce que l’on appelle une espèce dioïque, c’est-à-dire que des pieds portent des fleurs mâles, d’autres des fleurs femelles, et qu’il faut la réunion des deux pour produire mes baies.
Les aborigènes qui habitaient l’île, avant sa colonisation par les Anglais en 1803, utilisaient toutes les possibilités offertes par l’arbuste en question, son écorce, ses feuilles et évidemment ses baies pour agrémenter la cuisine de ses saveurs.
La première sensation lorsque l’on me goûte, c’est une saveur très fruitée. Le piquant apparaît ensuite et provoque en longueur de bouche un léger effet anesthésiant, comme pour le poivre de Sichuan.
Certains me trouvent aussi un petit goût de genièvre.
Même si je ne suis pas considérée comme faisant partie de la famille des « vrais poivres », il est préférable, comme pour eux, de me concasser juste avant d’aromatiser et de servir le plat. Pour révéler encore plus mes saveurs, je vous conseille même de me faire rôtir dans un peu de matière grasse avant de me passer au mortier.
On m’utilise beaucoup dans la cuisine australienne, mais j’ai appris, depuis, à sublimer les plats européens.
N’hésitez pas à m’introduire dans vos marinades de viande. Vous pouvez aussi me moudre et me marier avec de la fleur de sel pour aromatiser vos poissons grillés.
Si vous appréciez les fruits rôtis ou pochés, vous aimerez m’y associer.
Une petite idée de dessert rapide et délicieux, si vous aimez les fraises. Émincez 500 g de fraises, parsemez de morceaux de feta (100 g), couvrez d’un filet d’huile d’olive noire, et assaisonnez de poivre de Tasmanie.
Quand les Anglais ont débarqué sur l’île de Tasmanie en 1803, on estimait la population aborigène entre 5 000 et 10 000 personnes. En 1876, la dernière « indigène » non métissée tasmanienne, Truganini, âgée de 64 ans mourait à Hobart, la capitale de l’île. Ce poivre est aussi un bon moyen de prolonger son histoire et de se souvenir d’elle.
Basé sur 13
avis
ras
Je suis très contente
Que dire de plus que sa réputation ...
Parfait
produits rare heureux que vous puissiez en trouvez encore Merci
Génial super poivre je le recommande
Heureuse d'avoir trouvé ce poivre rare
Parfait ??
Répond à mes attentes
ras
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