Sel rose de l'Himalaya

Description du sel rose de l’Himalaya

Je suis un sel gemme ou sel fossile originaire des mines de Khewra situées dans l’est du Pakistan à la limite de la chaîne Himalayenne, dans la région du Cachemire. Également connu sous le nom de Diamant de sel du Cachemire, mais aussi Sel rose du Cachemire, ma sublime couleur rose vient de ma forte teneur en fer.

Mon extraction des dépôts souterrains se fait à une profondeur située entre 400 et 600 mètres sous terre ce qui me permet d’être l’un des sels les plus purs au monde.

En plus d’être préservé de toute pollution, je suis un sel rose non raffiné, non iodé et très riche en minéraux et oligo-éléments dont le calcium, le potassium, le cuivre et le zinc.

Utilisation culinaire du sel rose de l’Himalaya

En cuisine, vous pouvez m’utiliser comme un sel classique pour l’assaisonnement de vos recettes. Au vu de ma pureté et de ma rareté, il est cependant préférable de ne pas me choisir pour saler votre eau de cuisson. Préférez m’utiliser comme condiment en fin de cuisson dans un plat ou directement dans votre assiette. Pour cela, vous pouvez me moudre à l’aide d’un mortier ou bien grâce à ma texture sèche, choisir de me concasser avec un moulin à sel que vous pourrez recharger dès que besoin. Choisissez un moulin à sel transparent pour embellir votre table et épater vos convives. Effet de surprise garanti !

Mon goût est plus salé qu’un sel classique que l’on retrouve traditionnellement chez nous, mais reste moins salé qu’une fleur de sel ce qui ne m’empêche pas d’être une très bonne alternative à cette dernière.

Pour assaisonner vos plats et profiter de mon croquant et de ma finesse, quelques tours de moulins dans vos préparations suffisent. Saupoudrez-moi sur vos poissons comme un délicat saumon fumé, vos viandes rouges de bœuf, mais aussi sur vos poêlées de légumes et dans vos salades. Vos papilles n’en seront que ravies. En plus de sublimer vos recettes salées, n’hésitez pas à m’utiliser dans vos recettes sucrées comme dans un moelleux ou des cookies au chocolat.

Je suis en outre, un sel de qualité idéal pour créer des sels aromatisés avec des herbes aromatiques, des épices, etc. N’hésitez donc pas à m’associer à du safran ou du yuzu ainsi qu’avec du poivre de Kampot et du poivre de Penja.

Enfin, comme pour les épices, il est préférable de me conserver dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et de la chaleur.

La petite histoire du sel rose de l’Himalaya

Mon histoire est un peu similaire à celle du sel bleu de Perse. En effet, tout comme lui, je suis apparu grâce à l’évaporation d’un ancien océan, l’océan Thétys. La création des mines Khewra date d’il y a plusieurs millions d’années par le mouvement des plaques tectoniques indiennes et eurasiennes. En se déplaçant, elles ont emprisonné l’océan Thétys qui, coincé entre les nouvelles terres a fini par s’assécher et faire émerger les cristaux de sel rose. Je suis donc un sel fossile obtenu par évaporation d’une mer intérieure. De ce mouvement des plaques tectoniques, a été créé l’Himalaya.

La légende la plus connue sur la découverte des mines de sel remonte à l’époque d’Alexandre le Grand. En 325 av. J.-C., durant une conquête militaire, il laissa ses chevaux se reposer dans une grotte. C’est à ce moment que ses chevaux épuisés se mirent à lécher les parois de la mine, mettant en lumière la présence du dépôt salin. Alexandre Le Grand fut l’un des premiers à m’importer en Europe. À cette époque, seuls les habitants de la région du Cachemire avaient connaissance de ce dépôt.

Les mines Khewra, sont exploitées depuis le XIIIᵉ siècle, mais c’est seulement depuis le XIXᵉ siècle qu’elles sont exploitées industriellement et que des infrastructures ont été créées pour faciliter mon extraction et augmenter ma production. Ce sont d’abord les Anglais, qui ayant le contrôle de la zone décidèrent d’améliorer les conditions d’extraction. Ensuite, à partir de 1947, le gouvernement pakistanais qui reprit le contrôle des mines continua le travail de production et d’exploitation des dépôts souterrains. À cette période, la production était d’environ 150 000 tonnes de sel par an contre 30 000 tonnes quelques siècles auparavant.

En plus d’être un excellent sel de cuisine, je rentre dans la composition de nombreux sels de bain et sels de gommage. Des produits très appréciés notamment pour prendre soin de sa peau en faisant un bain de pieds ou un gommage du corps et parfaits pour apporter une touche colorée et élégante dans votre salle de bain. Cependant, je ne m’arrête pas à la cuisine et au cosmétique puisqu’on m’utilise également pour la création d’objets de décoration comme des vases, des lampes en cristal de sel ainsi que des statues.

Chiffres clé sur le sel rose de l’Himalaya

Chaque année entre 350 000 et 400 000 tonnes de sels sont extraites des gisements.

De nos jours, la mine en plus d’être un site industriel, est devenue un site touristique qui attire environ 40 000 visiteurs par an !