Mélange steakhouse

Présentation du mélange steakhouse

Nous y voilà, je suis un savant équilibre entre du poivre de Voatsiperifery, des oignons, du poivre à queue (Cubèbe), du paprika, du piment de Cayenne, du poivre rouge de Kampot, de l’ail, du romarin, du thym et de l’origan. Il suffit de connaître ne serait-ce que l’origine des poivres qui entrent dans ma composition pour comprendre que je suis un mélange d’exception. Je vous invite d’ailleurs à suivre les liens correspondants pour en savoir plus sur eux, ce sera, à n’en pas douter, un merveilleux voyage, qui commencera pour vous, à la découverte du roi des épices, le poivre.

Histoire du mélange steakhouse

Raconter mon histoire, du moins l’histoire de chacun de mes ingrédients reviendrait à vous raconter l’histoire mondiale des épices. De nombreux écrits ont déjà été publiés à ce sujet, les plus anciens remontants à Pline l’ancien (23 – 79 après J.-C.). Ce qu’il est bon de savoir c’est qu’elle est intimement liée à la grande histoire de l’antiquité à nos jours, à celle des grandes découvertes, à Christophe Colomb, à Vasco de Gamma, à Marco Polo, etc. Retenons tout de même que le commerce des épices a fait et défait des empires, a précédé à la création de relations internationales et à celle d’un système économique précurseur de celui que nous connaissons encore aujourd’hui basé sur l’offre et la demande.

Les saveurs du mélange steakhouse

Pourquoi associer toutes ces épices me direz-vous ? La réponse est toute simple, je ne suis pas un mélange aléatoire, mais une savante association de saveurs. Un équilibre et une longueur en bouche dans lesquels aucun de mes composants ne prend le dessus sur les autres. L’objectif de cette association étant d’offrir une palette de saveurs et de goûts digne des meilleures tables. Un secret ? Vous retrouverez en bouche toutes les notes gustatives de chacun de mes éléments, qu’elles soient d’agrumes, végétales, subtilement mentholées ou délicatement fumées. À vous de partir à leur découverte.

L’utilisation du mélange steakhouse en cuisine

Comme entrent dans ma composition de nombreux poivres, je ne saurais trop vous conseiller de ne pas m’ajouter trop tôt à vos préparations. L’idéal, c’est en fin de cuisson sinon vous risquez d’apporter de l’amertume, ce qui n’est, pas du tout, l’effet recherché.

Je suis parfait, vous le savez déjà, pour sublimer tous vos plats de viande rouge et de gibier, quels qu’en soient le mode de cuisson (grillé, à la plancha, en sauce, panné, farci, etc.) et la recette.

Mais je suis sûr que votre goût pour la recherche de nouvelles saveurs fera que vous m’essayerez en association avec d’autres recettes.

Un conseil ? En dessert, essayez-moi sur une salade de fruits, de l’ananas ou en association avec du cacao, je saurai agréablement vous surprendre.

Le saviez-vous ?

L’expression « payer en espèces » au XV^e siècle n’avait pas du tout le même sens que celui que vous connaissez aujourd’hui. En effet, il fallait alors comprendre « payer en épices ». C’était bien pratique pour les commerçants, car les épices sont non périssables et pouvaient donc se revendre ou servir à payer d’autres biens. Pour éviter la confusion déjà grande à l’époque, entre espèces et épices, les deux ayant la même racine latine « species », on a créé la locution « payer en espèces sonnantes et trébuchantes ».