

Je suis originaire du Népal, certains ne me considèrent pas comme un poivre, mais tout le monde me reconnaît une forte parenté avec le poivre du Sichuan. J’ai, moi aussi, plusieurs noms comme la baie de Timur, le poivre de Timur ou le poivre pamplemousse.
Je suis assez rare et reconnu comme étant l’épice principale de toute la cuisine du Teraï*. On me trouve en vente sur tous les marchés de la vallée de Katmandou.
*Pour information, le Téraï est le lieu de naissance de Bouddha (Siddhartha Gautama), le fondateur du bouddhisme.
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Une Question ?
Je pousse sur un arbuste que l’on trouve sur les flancs de la chaîne montagneuse du Mahabharat.
Je suis récolté par les paysans. Ma baie est un peu plus petite que celle de mon cousin du Sichuan, et en mon centre j’ai une petite graine noire dure et amère. Vous l’aurez compris, on ne consomme que mon péricarpe, c’est-à-dire la partie de la baie qui enveloppe la ou les graines.
Je fais partie en botanique de la famille des « zanthoxylum » comme les poivres de Sansho et du Sichuan.
On suppose simplement que ma découverte et mon utilisation dans la cuisine népalaise remontent à l’arrivée des premiers hommes dans le sud du Népal, une région humide parfaite pour ma croissance. Aujourd’hui, je suis devenu la coqueluche de nombreux chefs cuisiniers qui adorent mon parfum d’agrume avec un fond de fruits exotiques.
J’ai donc, nous l’avons vu un parfum d’agrume, de pamplemousse pour être exact, d’où mon surnom, le poivre pamplemousse. J’ai aussi, effectivement, des notes de fruits exotiques, mais surtout de fleurs citronnées. En bouche, je suis un véritable festival de sensations, toutes amenant à un léger piquant, plutôt chaud et légèrement anesthésiant.
On peut m’employer en cuisine de toutes les manières possibles. Je peux être moulu, concassé, pillé, grillé, infusé, etc. On m’utilise en début et en fin de cuisson, même si j’ai une préférence pour la fin de cuisson qui me permet d’arriver comme une signature du plat avec toutes mes fragrances.
Je trouve ma place de l’entrée au dessert. Je sais tout sublimer, des fruits de mer, à la viande rouge, du poulet au lait de coco au magret de canard.
Si vous aimez les œufs au plat, les omelettes, les œufs brouillés, sublimez-les avec un tour de moulin, en fin de cuisson.
Vous l’aurez compris ce sera aussi à vous de faire des essais. Jusqu’à présent, je ne connais pas d’incompatibilité gustative avec certains mets.
Pour les desserts, j’adore les fruits frais et en compote. Comme beaucoup de baies et de poivres, j’aime venir parfaire vos réalisations à base de chocolat, en mousse, en muffins, en fondant, etc.
Voici une petite recette simple, légère et très facile à réaliser : Carpaccio de Courgettes sésame et poivre de Timur.
Ingrédients
Préparation
Tranchez finement les courgettes à la mandoline et les dresser sur les assiettes.
Assaisonnez de 2 belles pincées d’Herbasel et de poivre de Timur, nappez d’huile de sésame torréfié et décorez de feuilles de basilic. Laissez reposer une heure au frais.
Par le passé, on se servait de mon arbuste pour de nombreuses autres choses. Comme colorant grâce à mes racines, mes baies permettaient de purifier l’eau et on se servait de mes branches comme brosse à dents.
Fiche technique
Basé sur 39
avis
Nous apprécions tout particulièrement ce poivre de Timut
parfait et délicieux
mon préféré car ses graines se croquent très facilement en arrière goût le parfum très subtil du pamplemousse!
5 étoiles... point barre !
ouahh !!!cet arome
bon produit et sa saveur de pamplemousse perdure!
Idem
Un gout inattendu !
30 gr, c'est trop peu pour moi, j'ai commandé 60 gr
Excellent